Comment financer sa startup ?

Dans mes précédents articles, je vous donnais des conseils pour rédiger votre business plan et réussir votre elevator pitch. Maintenant que votre idée à convaincue, quelle est la prochaine étape  ? Financer sa startup bien sûr !

Alors aujourd’hui au programme, voici les différentes aides auxquelles chacun peut avoir recours pour financer sa startup et se faire une place dans le monde de l’entreprenariat.

 

DEUX TYPES DE FINANCEMENT

Le financement public : 

Le financement public peut avoir plusieurs sources : nationale, régionale, départementale ou municipale !

D’abord, il y a l’autofinancement appelé « bootstrapping » qui signifie se débrouiller avec les moyens du bord en apportant des capitaux propres. Le terme « bootstrapping » est apparu au 18e siècle à l’époque du Baron Munchhausein qui pris au piège dans un marécage a tiré sur ses bootstrap (boucles sur les boots) pour s’en extraire.

En plus d’apprendre comment vous autofinancer, vous aurez aussi appris à vous sortir d’une situation merdique à l’autre bout du monde.

Comment s’autofinancer ?

Si vous avez tout plaqué pour monter votre startup, afin d’éviter de vous retrouver à dormir sous un pont, votre ami Pôle Emploi  vous fait bénéficier d’allocations chômage qui vous permettront à la fois de manger et de construire votre projet !

Vous aurez 18 mois après l’arrêt de votre ancienne activité pour planquer des sous dans le coussin du canapé de votre grand-mère.

Vous pouvez aussi demander des subventions qui ne demandent pas de remboursement et qui sont prioritaires.

Quelles sont le subventions pour financer sa startup ? 

  • Banque Publique d’Investissement (BPI), Assistance A La Conception A La Realisation Expertise Immobilier (ACREI), Aide à la Maturation de Projets Innovants (AIMA) , Programme d’Investissement d’Avenir (PIA). Ces subventions ont un montant de 30KE.
  • Concours National de l’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes organisé par le BPI et le ministère de la recherche : 45Ke à 450Ke.
  • Régions : comme PMup à Paris avec 250KE sur 3 ans pour des projets dédiés à la création d’emploi.
  • Prêts d’honneur par les associations avec des prêts à taux zéro remboursables sur 4 à 5 ans. Le risque est faible même si vous devez rembourser à temps, alors foncez !
  • Le BPI peut faire des avances remboursables en cas de succès ou des prêts à taux 0 d’une valeur de 600KE. Le montant est fixé en fonction du devis du projet proposé des fonds propres de l’entreprise et des indicateurs de développement.

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Le financement privé : 

Maintenant que vous connaissez toutes les ficelles pour vous attirer les grâces du système, je vais vous parler du financement privé qui se fait via la banque avec un apport en capital propre.

Le prêt à la création d’entreprise se fait par les banques et il est garanti par le BPI. Ce prêt peut aller jusqu’à 7KE.

Certaines banques peuvent faire des prêts sans caution personnelle pouvant aller jusqu’à 400KE.

L’apport en capital se fait au moment de la création d’entreprise avec des apports personnels pouvant être complétés par des apports de votre entourage. J’espère qu’il n’est pas aussi radin qu’oncle Picsou sinon c’est loupé !

Concernant les levées de fonds, vous avez le choix. Cependant, soyez prévenu que le pourcentage des parts obtenues par les fondateurs diminuera.

  • Les Business Angels, individuels ou en réseau. Un business angel ou « Investisseur Providentiel » est une personne physique qui va investir une part de son patrimoine dans une jeune société ayant un fort potentiel innovant. En plus des capitaux investis, le business angel met à disposition de l’entrepreneur son carnet d’adresses et son expérience.
  • Les plateformes de crowdfunding, moyen très utilisé et efficace ! L’originalité et le côté à la fois utile et innovant du produit sont la clé d’une campagne de crowdfunding réussie.
  • Les fonds d’investissement : un fonds d’investissement est une entreprise publique ou privée, qui investit du capital dans des projets d’entreprises correspondant à ses spécialités : banques, organismes de financement, personnes individuelles… Ils sont souvent spécialisés dans un domaine d’investissement. Il peut s’agir de capitaux versés au démarrage de l’entreprise : c’est le capital risque. Si l’entreprise fait appel au fonds d’investissement pour financer son développement, c’est le capital-développement.

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Quelques bons conseils :

Evitez le plus possible de diluer la part de capital de l’équipe fondatrice dans la société. C’est quand même mieux de s’occuper de son bébé plutôt que de le laisser grandir dans les bras de sa nounou !

Ayez un maximum de fonds propres au moment de solliciter les aides publiques. C’est aussi un point important car le montant que l’on peut obtenir ne peut dépasser le montant des fonds propres.

Ayez très vite des indicateurs objectifs de développement de votre entreprise sur le marché : traffic du site internet, nombre de clients, croissance du chiffre d’affaires…

Ces indicateurs permettront de convaincre des investisseurs et favoriseront également l’obtention des aides publiques.

Tout ça n’est pas très sexy mais très utile dans le développement de votre entreprise ! Financer sa startup demande courage et persévérance mais je sais que vous êtes prêts à relever le défi !

Alors accrochez vous et surtout ne vous découragez pas. Votre parcours sera forcément semé d’embûches, mais pas de victoire sans obstacles alors à vous de jouer !

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Prêts à entamer les démarches pour financer votre projet ? Quelle(s) solution(s) de financement avez vous choisie(s) ?

Laissez moi un commentaire et dites moi tout !

Bonne semaine à tous et rendez-vous mardi prochain, même jour, même heure !